Grands absents de la conférence sociale
qui vient de se tenir, les salaires sont pourtant au centre de la crise que
traverse notre pays et la zone euro.
Le patronat n’a de cesse de diminuer la
masse salariale, de revendiquer -et hélas d’obtenir- des exonérations sociales
et de refuser de reconnaître les qualifications. Alors que la rentabilité
financière des entreprises est en hausse, la faiblesse des salaires, la perte
de pouvoir d’achat qui en résulte plombent notre économie.
Pour la CGT, le travail n’est pas un coût,
mais un atout économique et social, alors que le capital coûte de plus en plus
cher pour l’ensemble de la société ainsi que l’explique Nasser
Mansouri-Guilani, économiste : "ce qui crée de la richesse et donc de la valeur
ajoutée, c’est bien le travail humain. Or le partage de cette richesse créée se
fait au détriment des salaires."