La sortie du Royaume Uni de l'europe...
David Cameron a annoncé sa démission en septembre, il débutera la sortie du Royaume uni de l' UE.
L'article 50 du traité de Lisbonne permet de quitter l'UE, le délais pour organiser le départ est de 2 ans.
Angela Merkel et François Hollande ont confirmé que les Anglais n'auraient pas les avantages de l'UE, Le Royaume Uni va devoir renégocié des nouveaux accords commerciaux avec l"ensemble des partenaires commerciaux.
A court terme, l'affaiblissement de la Livre Sterling, et le baisse des bourses est inévitable.
Les Banques Centrales ont les moyens de garantir l'accès aux liquidités et maintenir la stabilité financière.
La sortie du Royaume Uni pose une nouvelle étape dans le maintien de l'Union Européenne, La France et l'Allemagne vont devoir renforcer leurs coopérations. Certain pays pourrait être intéressés pour une Europe à la carte, contraire au principe de l'Union Européenne.
Côté britannique, rappelons que la décision de sortir de l’UE s’applique à l’ensemble du Royaume-Uni. Or l’Ecosse, majoritairement favorable au maintien dans l’UE, va certainement demander à Londres l’autorisation d’organiser un nouveau référendum sur son indépendance afin de pouvoir rester dans l’UE ; Londres pourra difficilement refuser.
Ce référendum ouvrirait la porte à des revendications de même nature en Irlande du Nord et au Pays de Galles qui, même si elles ont très peu de chances d’aboutir, viendraient exacerber les tensions politiques nationales et menacer l’unité du pays. En outre, le parti conservateur, très divisé sur le scrutin, en ressort très affaibli, ce qui fragilisera le prochain gouvernement. Sans compter qu’en quittant l’Union, le Royaume-Uni voit son importance sur la scène internationale amoindrie.
jeudi 30 juin 2016
mardi 28 juin 2016
Jacqueline et le bug informatique
Jacqueline, fidèle cliente de la Banque Postale depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Son ami a voulu faire un retrait avec sa carte, malheureusement la carte ne fonctionne pas..., interrogation de la personne à l'accueil de la Banque Postale, Jacqueline est morte enfin uniquement dans l'informatique de la Banque Postale car Jacqueline est bien vivante.
Son compte est bloqué, malgré "le bug informatique", personne n'arrive à lui redonner vie à la Banque Postale et elle ne reçoit plus de décompte, elle ne sait pas si les prélèvements sont payés et si elle touche sa retraite.
A 89 ans, Jacqueline doit se dire que l'informatique c'est bien mais qu'il faut des hommes derrières l'ordinateur pour réfléchir.
jeudi 23 juin 2016
On peut gagner !
Caïxa Geral de Depositos France (CGD)
Banque de l’Etat Portugais, succursale France
Des avancées :
Après 6 jours de grèves (intersyndicale CGT, F0, CFTC) les salariés de la CGD – plus de 500 salariés en France viennent d’obtenir plusieurs avancées.
Le protocole d’accord signé par les 3 syndicats de l’entreprise (Cgt, Fo, Cftc) compte 20 points avec augmentation des salaires, des effectifs et amélioration des conditions de travail.
- 140 euros bruts de salaires en plus chaque mois (valeur 1er juin 2016).
- Deux primes de 500 euros pour les Vacances (versée en juin) et pour Noël (versée en Novembre).
- Passage de tous les Directeurs d’agence adjoints à la catégorie « cadres ».
- Comptabilisation du temps de travail avec saisie informatique des heures d’entrée et sortie journalière des salariés d’agences. Les heures supplémentaires seront ainsi comptabilisées, payées ou récupérées au choix du salarié.
- Augmentation et adaptation des effectifs des services, agences et équipe volante en fonction des besoins au plus tard en décembre 2016.
- Fixation des niveaux de rémunération minimum pour chaque fonction pour décembre 2016.
- Fixation pour 3 ans du montant brut des indemnités de licenciement à 2,5 fois le montant prévu par la convention collective de la banque.
- Principe de transparence du mérite avec critères et chiffres
- Prise en compte de tous les temps partiels à 80% pour les agents âgés de plus de 58 ans.
Et aussi...Appréciation, plan de carrière, périodicité des révisions salariales, prime remplacement, traitement de certaines opérations... font également partie des points de ce protocole d’accord. Les jours de grève ne sont pas retenus et n’ont aucune incidence sur participation, intéressement, RTT, congés etc.
Les salariés de la « Caïxa » montrent ce qu’il est possible d’obtenir en se mobilisant tous ensemble.
Ce qu’ils ont obtenu est largement atteignable dans l’ensemble du secteur bancaire au vu de ses résultats et des versements de dividendes aux actionnaires.
mercredi 22 juin 2016
Super augmentation !
Salarié du CA : Ouah !!! Super ! Il parait qu’on a une augmentation de 10 % à partir du 1 er janvier 2017.
Conseil CGT : Euh, pas tout à fait.
Salarié du CA : Ah bon ?
Conseil CGT : Tout d’abord, c’est 10 % des RCE.
Salarié du CA : Ah, c’est quand même bien.
Conseil CGT : Oui, mais on t’en reprend par ailleurs.
Salarié du CA : Comment ça ?
Conseil CGT : En fait, il s’agit d’une simple translation.
Salarié du CA : ça veut dire quoi ?
Conseil CGT : Tu sais que ta rémunération globale annuelle est composée de six pavés :
Les RCE
Les RCI
Les RCC (compléments familiaux et autres)
La Prime Vacances
La REC
L’Intéressement et la Participation
Salarié du CA : Oui, je sais, et alors ?
Conseil CGT : Alors la translation, ça veut dire que :
1) On ne touche pas à tes RCC
2) On augmente tes RCE de 10 %
3) On supprime ta prime vacances
4) On diminue ta REC de 30 %
5) On diminue ton intéressement et participation de 7%
6) Selon ta situation, on équilibre le tout en enlevant ou ajoutant des RCI
… et en échange :
Salarié du CA : Ouh là ! Ce n’est pas clair. J’y gagne ou j’y perd ?
Conseil CGT : En fait, ni l’un, ni l’autre. Suite à cette translation, ta rémunération annuelle nette restera la même. C’est ce qu’on appelle l’iso net.
Salarié du CA : Beh, il parait que ça coûte cher à l’entreprise pourtant ?
Conseil CGT : Ce qui coûte à l’entreprise, c’est l’intégration de 7 % de l’intéressement et RSP car, sur cette partie, l’entreprise devra verser des cotisations sociales salariales et patronales. Cela représente environ 740 000 euros.
Salarié du CA : C’est sympa de la part de la direction.
Conseil CGT : A’ cela, il faut ajouter 200 000 euros (100 euros par salarié et par an) pour la mutuelle.
Comme tu le sais, la loi oblige maintenant l’entreprise à payer 50 % d’un socle commun de ta mutuelle. Ce socle t’apportera moins de garanties mais te coûtera moins cher. Il te sera proposé, si tu le souhaites, de prendre une surcomplémentaire en option, que tu paieras bien sûr.
Salarié du CA : Ah oui ! Donc, au global, ça coûtera quand même 940 000 euros à l’entreprise.
Conseil CGT : La masse salariale (plus intéressement) annuelle de l’entreprise est de 128 millions
d’euros. Le coût représente donc 0,7 % de cette masse.
Mais, déjà, l’entreprise regagne environ 350 000 euros par le simple fait que la REC est souvent payée à plus de 100%. La base de REC étant moins élevée, à résultat égal, tous ceux qui feront plus de 100% toucheront moins qu’auparavant.
Salarié du CA : Ah oui ! Cela m’embête un peu parce que je suppose que mes objectifs ne vont pas diminuer, eux. Mais bon, si c’est décidé, c’est que ça doit être bien.
Conseil CGT : De plus, depuis le 1 er avril 2016, l’entreprise bénéficie de nouveaux « allégements de charges ». Depuis 2015, des allègements de cotisations patronales existaient mais ne portaient que sur les salaires inférieurs à 1,6 fois le SMIC. Maintenant, les cotisations d’allocations familiales payées par l’entreprise sont abaissées de 1,8 point à compter du 1er avril 2016 pour les salaires compris entre 1,6 et 3,5 Smic.
On ne connait pas encore le montant du gain mais le tout devrait presque couvrir les 940 000 euros. Peut-être même plus.
Salarié du CA : AH, et bien tant mieux. Parce que c’est vrai que ça coûte cher les salaires. Il faut penser à la pérennité de l’entreprise quand même.
Par contre, pour ma rémunération à moi, donc elle n’augmente pas. Y a pas les 10 % d’augmentation, même pas ne serait-ce que 1 ou 2%. On m’aurait menti ?
Conseil CGT : Oui, je le crains.
Conseil CGT : Euh, pas tout à fait.
Salarié du CA : Ah bon ?
Conseil CGT : Tout d’abord, c’est 10 % des RCE.
Salarié du CA : Ah, c’est quand même bien.
Conseil CGT : Oui, mais on t’en reprend par ailleurs.
Salarié du CA : Comment ça ?
Conseil CGT : En fait, il s’agit d’une simple translation.
Salarié du CA : ça veut dire quoi ?
Conseil CGT : Tu sais que ta rémunération globale annuelle est composée de six pavés :
Les RCE
Les RCI
Les RCC (compléments familiaux et autres)
La Prime Vacances
La REC
L’Intéressement et la Participation
Salarié du CA : Oui, je sais, et alors ?
Conseil CGT : Alors la translation, ça veut dire que :
1) On ne touche pas à tes RCC
2) On augmente tes RCE de 10 %
3) On supprime ta prime vacances
4) On diminue ta REC de 30 %
5) On diminue ton intéressement et participation de 7%
6) Selon ta situation, on équilibre le tout en enlevant ou ajoutant des RCI
… et en échange :
Salarié du CA : Ouh là ! Ce n’est pas clair. J’y gagne ou j’y perd ?
Conseil CGT : En fait, ni l’un, ni l’autre. Suite à cette translation, ta rémunération annuelle nette restera la même. C’est ce qu’on appelle l’iso net.
Salarié du CA : Beh, il parait que ça coûte cher à l’entreprise pourtant ?
Conseil CGT : Ce qui coûte à l’entreprise, c’est l’intégration de 7 % de l’intéressement et RSP car, sur cette partie, l’entreprise devra verser des cotisations sociales salariales et patronales. Cela représente environ 740 000 euros.
Salarié du CA : C’est sympa de la part de la direction.
Conseil CGT : A’ cela, il faut ajouter 200 000 euros (100 euros par salarié et par an) pour la mutuelle.
Comme tu le sais, la loi oblige maintenant l’entreprise à payer 50 % d’un socle commun de ta mutuelle. Ce socle t’apportera moins de garanties mais te coûtera moins cher. Il te sera proposé, si tu le souhaites, de prendre une surcomplémentaire en option, que tu paieras bien sûr.
Salarié du CA : Ah oui ! Donc, au global, ça coûtera quand même 940 000 euros à l’entreprise.
Conseil CGT : La masse salariale (plus intéressement) annuelle de l’entreprise est de 128 millions
d’euros. Le coût représente donc 0,7 % de cette masse.
Mais, déjà, l’entreprise regagne environ 350 000 euros par le simple fait que la REC est souvent payée à plus de 100%. La base de REC étant moins élevée, à résultat égal, tous ceux qui feront plus de 100% toucheront moins qu’auparavant.
Salarié du CA : Ah oui ! Cela m’embête un peu parce que je suppose que mes objectifs ne vont pas diminuer, eux. Mais bon, si c’est décidé, c’est que ça doit être bien.
Conseil CGT : De plus, depuis le 1 er avril 2016, l’entreprise bénéficie de nouveaux « allégements de charges ». Depuis 2015, des allègements de cotisations patronales existaient mais ne portaient que sur les salaires inférieurs à 1,6 fois le SMIC. Maintenant, les cotisations d’allocations familiales payées par l’entreprise sont abaissées de 1,8 point à compter du 1er avril 2016 pour les salaires compris entre 1,6 et 3,5 Smic.
On ne connait pas encore le montant du gain mais le tout devrait presque couvrir les 940 000 euros. Peut-être même plus.
Salarié du CA : AH, et bien tant mieux. Parce que c’est vrai que ça coûte cher les salaires. Il faut penser à la pérennité de l’entreprise quand même.
Par contre, pour ma rémunération à moi, donc elle n’augmente pas. Y a pas les 10 % d’augmentation, même pas ne serait-ce que 1 ou 2%. On m’aurait menti ?
Conseil CGT : Oui, je le crains.
Super désillusion !
mardi 21 juin 2016
Baisse des rendements des fonds en euro
Les fonds en Euro de l'assurance vie vont baisser dans les prochaines années,
Les taux d’intérêts proche de zéro ou négatifs, vont engendrer une forte baisse des taux des fonds euro.
Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) demande au assureurs de modérer les rendements des fonds euro.
Le projet de Loi SAPIN II va renforcer les pouvoirs du HCSF, cette instance va pouvoir "moduler les règles de constitution et de reprise de la provision pour participation au bénéfices".
Ce fond de réserve sert d'amortisseur quand les rendements sont plus faibles.
Predica à fin 2013 (désolé les chiffres ne sont pas plus récent) avait une réserve de 1.12%, c'est à dire que Predica va avoir 1.12% de rendement à distribuer sur les 8 prochaines années.
Les obligations rentables des assureurs arrivent à échéances et les nouveaux placements sont beaucoup moins rémunérateurs.
Avec le projet de loi Sapin II, le législateur va pouvoir réduire la rentabilité des assurance vie afin de " préserver le système financier"... ou aider les assureurs a proposer plus d'unité de compte...
Les taux d’intérêts proche de zéro ou négatifs, vont engendrer une forte baisse des taux des fonds euro.
Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) demande au assureurs de modérer les rendements des fonds euro.
Le projet de Loi SAPIN II va renforcer les pouvoirs du HCSF, cette instance va pouvoir "moduler les règles de constitution et de reprise de la provision pour participation au bénéfices".
Ce fond de réserve sert d'amortisseur quand les rendements sont plus faibles.
Predica à fin 2013 (désolé les chiffres ne sont pas plus récent) avait une réserve de 1.12%, c'est à dire que Predica va avoir 1.12% de rendement à distribuer sur les 8 prochaines années.
Les obligations rentables des assureurs arrivent à échéances et les nouveaux placements sont beaucoup moins rémunérateurs.
Avec le projet de loi Sapin II, le législateur va pouvoir réduire la rentabilité des assurance vie afin de " préserver le système financier"... ou aider les assureurs a proposer plus d'unité de compte...
mardi 14 juin 2016
Au revoir mon joli Chèque
La durée des chèque va être réduite à 6 mois au lieu d'un an.
Les députés viennent de voter un article dans la loi Sapin II afin de réduire à durée de vie d'un chèque.
Les modifications rentrerons en vigueur à compter du 1 juillet 2017.
Les français utilisent de moins en moins les chèques, en moyenne 37 par an contre 0.38 pour les allemands.
La disparition progressive d'un moyen de moyen au profit de nouvelle façon de payer, carte bancaire, NFC, paiement avec son mobile...
vendredi 3 juin 2016
Conseil des prudhommes : fin de la justice pour TOUS !
La CGT vient de prendre connaissance du décret concernant la procédure prud'homale, qui fait suite à la loi Macron. Ce texte porte une grave atteinte au principe d'égalité des citoyens devant la justice, en évinçant, par la complexification de la saisine des conseils de prud'hommes, les travailleurs les plus fragiles qui auront les plus grandes difficultés à agir en justice contre leur employeur.
La mesure la plus symbolique de cette volonté de rendre la justice de moins en moins accessible réside dans l’instauration d’une procédure écrite complexe pour pouvoir commencer un procès devant les prud’hommes. Jusqu’à présent, cela pouvait se faire oralement en se présentant dans son conseil de prud’hommes.
Une nouvelle fois le gouvernement répond aux revendications du Medef et de la Cgpme qui demandaient la nullité de la saisine prud'homale si celle-ci n'était pas motivée ou accompagnée d'un certain nombre de pièces, alors que l'ensemble des organisations syndicales de salariés demandaient le retrait de cette sanction qu'est la nullité.
La CGT considère que par ce décret, le gouvernement et le patronat veulent empêcher le plus grand nombre de salariés de pouvoir saisir le Conseil de Prud'hommes et ainsi contribuer à faire baisser les demandes devant le conseil de prud'hommes, instaurant de fait une impunité patronale.
Pour la CGT, ce texte est contraire à la convention 158 de l'OIT qui dans son article 8 énonce qu’« un travailleur qui estime avoir fait l'objet d'une mesure de licenciement injustifié aura le droit de recourir à un tribunal » permettant à tous les travailleurs de saisir la justice.
Plutôt que de donner les moyens à la justice prud'homale et de permettre à ceux qui sont licenciés ou dont les droits ne sont pas appliqués (seuls aujourd'hui 23% des salariés licenciés contestent le motif de leur licenciement devant le CPH) et ainsi faciliter le respect des droits des salariés, le gouvernement préfère mettre des « bâtons dans les roues » des 700 000 salariés licenciés chaque année.
La CGT exercera tous recours contre ce texte attentatoire aux droits les plus élémentaires pour l'ensemble des salariés-justiciables.
Montreuil, le 2 juin 2016.
Le début de la fin des banques en ligne gratuites
Ing Direct modifie sa politique tarifaire,
Après plusieurs années à offrir des services gratuits avec juste comme condition de gagner au minimum de 1200€ par mois sans obligation de verser son salaire sur le compte ING.
ING Direct modifie sa tarification, maintenant il faudra au minimum 3600€ de versement trimestriel ou 5000€ d’épargne (ou un prêt immobilier) à défaut le tarif sera de 5€ par mois.
La politique d'attirer des clients en vendant la gratuité des frais de banque va commencer à se réduire, les banques en ligne vont vouloir devenir les banques principales.
Quelle sera l'évolution de la relation avec leurs clients, vont'il subir de l'attrition ?
L'avenir nous le dira...
Après plusieurs années à offrir des services gratuits avec juste comme condition de gagner au minimum de 1200€ par mois sans obligation de verser son salaire sur le compte ING.
ING Direct modifie sa tarification, maintenant il faudra au minimum 3600€ de versement trimestriel ou 5000€ d’épargne (ou un prêt immobilier) à défaut le tarif sera de 5€ par mois.
La politique d'attirer des clients en vendant la gratuité des frais de banque va commencer à se réduire, les banques en ligne vont vouloir devenir les banques principales.
Quelle sera l'évolution de la relation avec leurs clients, vont'il subir de l'attrition ?
L'avenir nous le dira...
mercredi 1 juin 2016
Une semaine de rappel sur la loi El Khomri 5
Des suppressions d’emplois plus faciles, des possibilités nouvelles de prendre la porte !
Dans nos secteurs les plans de suppressions d’emplois, de départs volontaires etc se sont succédés depuis 25ans.
L’action syndicale, des décisions de justice ont permis des garde-fous. Ceux-ci ont permis la négociation de plans de sauvegarde de l’emploi ou d’accords sur l’emploi.
Ces garde-fous concernaient la justification économique, l’ordre des licenciements, le volontariat,
l’absence de mobilité forcée, l’indemnisation du licenciement économique
Demain, avec la loi, les justifications économiques deviennent très larges, les juges n’auront aucun moyen de vérifier si les difficultés économiques sont créées artificiellement ou pas …
Les accords dits de « préservation » ou de « développement » de l’emploi ne seront plus limités aux entreprises en difficulté. Ces seuls motifs permettront d’imposer aux salariés la baisse des garanties prévues par leur contrat de travail (rémunération, temps de travail…). Si le salarié refuse de voir son contrat de travail modifié, il sera licencié selon les règles du licenciement pour motif personnel.
La « cause réelle et sérieuse » du licenciement sera impossible à contester devant le juge (à la différence du motif économique) puisqu’elle sera constituée par le refus du salarié de se voir appliquer l’accord. Cette disposition est pourtant en contradiction avec les normes internationales (convention 158 de l’OIT).
En cas d’accord modifiant les règles sur la mobilité, par exemple, le salarié qui refusera la mobilité proposée pourra être licencié pour « faute » et non plus avec les indemnités du licenciement économique (qui servait de base aux départs volontaires également).
C’est la porte ouverte au grand n’importe quoi avec les fermetures d’agences, les regroupements de services administratifs, de plateformes etc …
Dans nos secteurs les plans de suppressions d’emplois, de départs volontaires etc se sont succédés depuis 25ans.
L’action syndicale, des décisions de justice ont permis des garde-fous. Ceux-ci ont permis la négociation de plans de sauvegarde de l’emploi ou d’accords sur l’emploi.
Ces garde-fous concernaient la justification économique, l’ordre des licenciements, le volontariat,
l’absence de mobilité forcée, l’indemnisation du licenciement économique
Demain, avec la loi, les justifications économiques deviennent très larges, les juges n’auront aucun moyen de vérifier si les difficultés économiques sont créées artificiellement ou pas …
Les accords dits de « préservation » ou de « développement » de l’emploi ne seront plus limités aux entreprises en difficulté. Ces seuls motifs permettront d’imposer aux salariés la baisse des garanties prévues par leur contrat de travail (rémunération, temps de travail…). Si le salarié refuse de voir son contrat de travail modifié, il sera licencié selon les règles du licenciement pour motif personnel.
La « cause réelle et sérieuse » du licenciement sera impossible à contester devant le juge (à la différence du motif économique) puisqu’elle sera constituée par le refus du salarié de se voir appliquer l’accord. Cette disposition est pourtant en contradiction avec les normes internationales (convention 158 de l’OIT).
En cas d’accord modifiant les règles sur la mobilité, par exemple, le salarié qui refusera la mobilité proposée pourra être licencié pour « faute » et non plus avec les indemnités du licenciement économique (qui servait de base aux départs volontaires également).
C’est la porte ouverte au grand n’importe quoi avec les fermetures d’agences, les regroupements de services administratifs, de plateformes etc …
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