Réunion du 9 novembre 2017
À l’issue de cette réunion, l’avis des délégués du personnel a été requis sur le calendrier des jours chômés pour l’année 2018. En plus de la proposition de la direction, les élus FO et CGT avaient demandé que soient ajoutés pour le siège le lundi 24 décembre ainsi que pour le réseau le mardi 14 août. Ce dernier a été incorporé aux jours chômés du réseau mais la direction n’a pas consenti à accorder au siège le lundi qui aurait fait la jonction entre le week-end et le jour de Noël. Nous nous sommes donc abstenus lors du vote.
1) QUE CHOISIR ?
En date du 28 septembre, des clients ont reçu de SOFINCO une offre de Prêt Perso jusqu’à 75000 euros au taux de 1,70%. Le 4 octobre une proposition leur a été adressée par le Crédit Agricole pour un Prêt à Consommer jusqu’à 50000 euros au « taux promotionnel » de 2,70%.
Ces deux offres, en moins d’une semaine, ne risquent-elles pas d’amener nos clients à se poser des questions, et nous à avoir du mal à y répondre ?
Réponse :
Les destinataires de ces deux offres sont à la fois clients de SOFINCO et CAAM.
Si en tant qu’employés de banque nous pouvons saisir les distinctions de ces offres, leur concomitance a par contre de quoi semer le trouble chez nos clients.
La direction a pris en compte notre remarque et fera remonter la demande d’harmonisation des offres entre nos services et notre filiale de crédit à la consommation
2) ANTICIPATION
Les nouveaux bordereaux de remises de chèques sont arrivés en agence en début de semaine 40 mais les agences qui ont été livrées cette même semaine de leur commande de fournitures se retrouvent maintenant avec un stock d’anciens modèles de bordereaux.
N’était-il pas possible d’anticiper le changement auprès des agences (quelle référence commander, les nouveaux bordereaux n’en comportant pas ?) et auprès de l’imprimeur pour limiter la fabrication de fournitures devenues obsolètes ?
Devons-nous effectuer une nouvelle commande spécifique et retourner les anciens bordereaux (voire les détruire) ou devons-nous utiliser jusqu’à épuisement du stock les anciens modèles que nous avons reçus et nous priver pendant un bon moment d’une évolution qui était attendue ?
Réponse :
La nouvelle procédure est parue dans l’actu métier du mois de septembre et une provision de nouveaux bordereaux a été envoyée aux agences. Ce document étant communautaire, il ne comporte pas de référence mais peut être commandé en Anjou Maine sous le n° 00179.
Le stock d’anciennes remises de chèques doit être utilisé mais pour bénéficier de l’évolution du traitement des remises déplacées, il faut veiller à laisser à disposition des clients les nouveaux bordereaux, particulièrement en période de fermeture des agences.
La nouvelle procédure est tout à fait satisfaisante tant en matière de suivi des remises déplacées scannérisées que sur le délai de crédit en compte.
3) AIRBUS BANCAIRE/ACQUISITION À L’ÉTRANGER
Le Crédit Agricole vient de manifester son intérêt pour le rachat de la participation de l’État allemand dans la COMMERZBANK alors que BNP Paribas s’était déjà mise sur les rangs. Les clients qui ont pris connaissance de l’information relayée sur le site CA Investore par une dépêche du 9 octobre citant le directeur général du groupe Crédit Agricole s’interrogent, et nous aussi.
L’option est-elle sérieusement envisagée ou cette position n’est-elle destinée qu’à rendre la monnaie de sa pièce à notre concurrent pour le mauvais tour qu’il nous avait joué à l’occasion de la cession du Crédit Lyonnais ?
Réponse :
La question n’a pas été traitée par la direction qui y apportera cependant une réponse.
Nous avons insisté sur l’importance que revêtent les informations que nous diffusons, notamment par le canal du site Investore dont les clients sont plus attentifs à ce type de déclaration. Il nous parait préférable de différer une publication plutôt que de devoir la démentir.
4) ALIMENTATION CET
L’alimentation du CET est accessible par SIRH’Us, Gestion Administrative, Absences, Demande de transfert au CET.
L’accord d’entreprise n° 104 sur le CET de la CRAM prévoit que les dispositions spécifiques accordées aux salariés de 55 ans et plus soient soumises aux mêmes modalités d’affectation que dans le cas général. Cependant un blocage du système informatique existe lorsque le cumul de 78 heures est atteint et il semble donc qu’une correction doive être apportée à l’un ou à l’autre.
Réponse :
L’accord prévoit un CET spécifique pour les salariés de 55 ans et plus. L’ouverture se fait lors de la première alimentation du compte et 7 jours maximum par an peuvent y être placés.
La RH doit créer et gérer manuellement ce CET spécifique car SIRH’Us ne permet pas de le faire.
5) CONTINUITÉ DE SERVICE
Lorsqu’un client détenant une carte sociétaire cède ses parts sociales, le renouvellement à échéance est déprogrammé.
Pour simplifier et sécuriser le traitement, une solution informatique peut-elle être automatisée (renouvellement par une carte non sociétaire de même niveau ou envoi d’un courrier lors de la cession des parts sociales) ?
Réponse :
La carte sociétaire ne peut être proposée qu’à un client qui souscrit ou détient déjà des parts sociales et doit être transformée en non sociétaire lors de la vente des PS.
La direction nous répond qu’aucun développement n’est prévu pour automatiser le changement de carte. Il nous semblerait quand même plus simple et plus sûr que le lien qui existe à la souscription entre la carte et la détention de parts sociales (impossibilité d’établir une carte sociétaire si le client ne l’est pas) soit également actif lors de la liquidation totale des parts sociales.
6) ADE CONCURRENCE
Nous nous attendons au 1er janvier à une attaque importante de certaines mutuelles et assurances qui souhaitent récupérer nos contrats ADE (sauf annulation de la loi Sapin 2 par le conseil constitutionnel).
Après les formations que nous avons eues pour la nouvelle ADE, les informations ne sont pas rassurantes pour conserver nos encours…
Nous proposons de calmer les ardeurs de nos concurrents en nous alignant durant les premiers mois sur tous leurs tarifs à garanties équivalentes. Les clients feront rapidement le choix de rester au CAAM plutôt que de se perdre en formalités administratives en partant à la concurrence.
Selon nous, la concurrence devrait arrêter d’envoyer des dossiers si aucun client ne part chez elle, mais pour cela il va falloir être agressif commercialement !
Nous vous remercions de ne pas nous faire revivre la même perte de temps et de PNB que durant les rachats immobiliers externes.
Réponse :
Les formations ont été délivrées depuis le 26 septembre, l’objectif étant de mettre en avant les garanties de nos contrats et d’effectuer la mise à niveau des connaissances des conseillers.
L’offre ADE est un élément incontournable dans le prêt immobilier.
L’adossement NH avec le prêt immobilier doit permettre d’éviter aux concurrents de nous attaquer.
À partir du 1er janvier 2018, pour répondre aux attaques de la concurrence, nous disposerons de leviers : garanties complémentaires ou décote de cotisation.
Qui va traiter les demandes ? Le réseau ou le service ADE… Nous attendons des précisions sur ce dernier élément.
7) CRÉDIT IMMOBILIER-OFFRE CA TOI
Les clients qui bénéficient de l’offre CA TOI ont une exonération automatique des frais d’IRA (hors rachat concurrence). Pourtant les conseillers doivent cocher dans la fiche consigne « EXO IRA Offre CA TOI ».
Il serait plus simple pour éviter tout oubli et tout litige avec le client dans les prochaines années de valider automatiquement l’EXO d’IRA si le plan de financement comporte un prêt CA TOI.
Réponse :
Réponse de la direction : l’offre CA TOI n’est pas communautaire, nous ne pouvons pas automatiser l’exonération d’IRA.
Réponse de RCC : l’exonération d’IRA dans le cadre de l’offre CA TOI est validée d’office par RCC même dans le cas où le conseiller n’a pas coché l’option. S’agissant d’un traitement manuel, un oubli peut cependant toujours arriver.
8) LES AUTOMNALES
Nous souhaitons connaître le nombre de personnes qui ont fait le déplacement et le budget dépensé pour cette réunion managériale.
Réponse :
204 personnes ont participé au voyage à Bruxelles.
Le budget n’est pas communiqué car il ne relève pas des compétences des DP.
Notre réponse : 204 personnes x 2 nuits + repas + visites + déplacement. N’ayant pas de réponse précise, nous estimons à 1500 euros minimum par personne ce beau voyage mais nous sommes sûrement en dessous de la réalité.
Heureusement quelques directeurs ont partagé avec leurs équipes des chocolats belges, encore merci à eux.
Notre estimation : 306 000 euros pour ce moment de convivialité.
9) QUAND LA JOURNÉE N’EST PAS EXTENSIBLE…
Un collègue nous a informés que son responsable lui demande de travailler pendant sa pause du midi pour traiter ses instances, son administratif, faire des rendez-vous… et bien sûr il n’est pas question de déclarer les heures effectuées.
Nous vous remercions d’effectuer un rappel aux managers concernant les heures supplémentaires et à quoi sert la pause du midi.
Réponse
Il ne s’agit pas des règles applicables par l’entreprise, il y a des heures à respecter !
Le responsable peut demander à titre exceptionnel de faire des heures supplémentaires et il faut absolument les déclarer dans l’outil SIRH’Us.
10) AMUNDI-VIE EN PÉRIL ?
Lors de récentes formations et web conférences, il semble que la préconisation d’orientation vers AMUNDI-VIE soit de moins en moins recommandée.
Quelle en est la raison (éventuelle remontée des taux !!!) et surtout comment les conseillers doivent-ils prendre en compte ce revirement alors même que ce placement était vivement recommandé au regard de la SÉCURITÉ qu’il présentait dans le cadre de la diversification ?
Réponse :
AMUNDI-VIE rentre dans le cadre d’une démarche d’approche globale du client, suivant la stratégie et l’âge du client. Risque de niveau 3, rendement de 3,7% sur 2017, préconisé pour les plus de 75 ans.
Nous restons inquiets sur le devenir de ce placement, considérant qu’à de nombreuses reprises par les web conférences d’Amundi et autres formations, AMUNDI-VIE ne figurait plus dans les conseils de diversification. Les éventuelles variations de taux obligataires risquent effectivement d’avoir un impact négatif sur le cours de cette valeur.
Nous attendons des précisions nous permettant de contacter nos clients avant de nouvelles déconvenues (voir AMUNDI-PATRIMOINE).
11) PREDICA AU RABAIS
Lors de la reprise des saisies PREDICA (le mercredi au lieu du mardi), le taux de chargement sur versement restait bloqué à 0% !
Un message est intervenu le … lendemain pour nous « informer » de ce dysfonctionnement… Comment cela peut-il arriver ? Des fonctionnalités aussi importantes ne sont-elles pas testées ? Quelles ont été les conséquences ?
Réponse :
Le mardi ça ne marchait pas et le mercredi le taux était figé à 0% de frais de chargement mais Prédica a en effet communiqué … le lendemain.
Les tests pratiqués n’auraient pas permis de détecter d’erreur avant la mise à jour mais nous ne savons pas exactement quelle est la nature des contrôles effectués.
12) P.F.U.
Alors que la presse en parlait tous les jours, que nos clients nous interrogeaient quasi quotidiennement, nous regrettons que les conseillers se soient trouvés en manque d’informations pendant trop longtemps. Ce type d’infos liées à la fiscalité aurait mérité un traitement plus performant.
Réponse :
Le 1er flash a été diffusé le 12 octobre.
La direction invoque la prudence avant le vote définitif de la loi de finance, des amendements pouvant encore venir la modifier d’ici la fin de l’année, mais le fait est que les clients avaient des informations de la part de la concurrence ou de la presse alors que les conseillers au CAAM n’avaient toujours pas les moyens de les renseigner.
Notre question a permis que mardi 7 novembre en RAC, un bagage complet soit présenté sur les modifications.