Notre négociation annuelle sur les salaires n'a pas commencé en Anjou Maine mais nos confrères sont déjà au travail.
Pour information, les augmentations actée pour 2018 :
Caisse d'épargne : Prime de 350€ pour les salaires inférieurs à 30 000€ brut
Banque Populaire : 0.5% pour tous les salaires inférieurs à 70 000€
BNP Paribas : 0.6% avec une minimum de 250 €
Société Générale : Intéressement exceptionnel de 1000€
Crédit Mutuel : 1% avec un minimum de 350€
L'inflation en 2017 est estimé à ce jour à 1.20%
Nous ne pouvons que espérer ne pas être les derniers la liste pour notre augmentation annuelle...
jeudi 25 janvier 2018
mercredi 17 janvier 2018
Assurance emprunteur - Crédit Immobilier
L'assurance emprunteur, bastion de notre PNB et servant à couvrir qualitativement nos clients est en train de s'étioler.
Après une 1ère loi, permettant de changer d'assureur dans les 12 mois après la souscription.
La loi "Sapin 2" vient d'être validée par le Conseil Constitutionnel, c'est Loi permet de résilier l'assurance emprunteur à chaque date anniversaire du contrat.
L'actualité, les informations "libérales" nous informe que les clients vont pouvoir gagner plusieurs milliers d'euros en changeant d'assureur, un gain de pouvoir d'achat extraordinaire !
Derrière ce "gain", il y a une autre réalité :
- La mutualisation du risque est en train de disparaître, c'est à dire que les tarifs de la concurrence sont intéressants pour les jeunes, non fumeur, cadre... une clientèle sans risque.
La solidarité inter-générationnelle ne va plus exister, les tarif vont devoir être en forte hausse pour une partie de la population, + de 55 ans, fumeur, sports dangereux, conducteurs de moto, contrat de travail précaire... pour compenser les baisses attribuées au "super" profil : jeune en pleine santé.
L'assureur intègre une notion de temps et de provision dans ces contrats, si les risques changent en permanences, avec une disparition des "bon profil" qui feront jouer la concurrence en permanences et un stock de profil plus risqué qui n'auront pas le choix de rester. L'économie d'aujourd'hui ne sera pas longtemps présente dans le futur.
Votre bon profil d'aujourd'hui, n'existera plus quand vous changerez de maison, ou quand vous achèterez un pied à terre dans 20 ans...
mardi 16 janvier 2018
Réponses Délégués du Personnel - Janvier 2018
1) LA BANQUE VERTE, LE RETOUR ?
Dans le cadre de la COP21, le Crédit Agricole a décidé d’amplifier
son engagement de « financements verts » et la réalisation de ces
opérations se fera au moyen de crédits et d’obligations.
Un communiqué précise cependant que le Crédit Agricole exclut
désormais du financement des projets polluants « les hydrocarbures
les moins performants sur un plan énergétique et les plus impactants
pour l’environnement » comme par exemple les gaz ou pétroles de
schiste dont l’exploitation occasionne un torchage ou une évaporation
excessifs.
Sans saisir toutes les subtilités techniques, nous
comprenons cependant que certains projets moins polluants, mais
polluants quand même, continueront d’être financés.
Plutôt vert pâle
comme engagement !
Ce qui nous interpelle est que ces « financements verts » vont être
réalisés via des obligations (green bonds), qui finissent
généralement par entrer dans la composition de fonds que nous devons
proposer à nos clients.
Il serait dommageable que ceux-ci aient le
sentiment d’avoir été trompés s’ils devaient s’apercevoir qu’ils ont
financé des projets pas très verts, au travers de leur investissement
dans un fonds qu’ils croyaient être à vocation écologique.
Quelle
assurance avons-nous que cela ne se produira pas ?
Réponse :
À travers différents projets, le Groupe s’est engagé dans la
réduction et la compensation de l’ « empreinte carbone ». CASA est un
des leaders mondiaux des green bonds pour le financement de ces
projets avec impact bénéfique pour les populations.
CASA prévoit 100 milliards d’euros de financements verts dans le
monde d’ici 2020 et le réseau français devrait doubler le niveau de
financement des énergies renouvelables dans le même temps.
La direction ne veut pas qu’un procès d’intention soit fait au
Crédit Agricole pour une éventualité qui ne devrait pas se produire.
Nous avons cependant encore le souvenir des Subprimes ou bien des
fonds ciblant des denrées alimentaires dans lesquels le Crédit
Agricole prétendait ne pas être présent et qui nous ont pourtant
coûté à l’époque et financièrement et en termes d’image. Mieux vaut
prévenir…
2) RETOUR VERSEMENTS CPA NON AJUSTÉS
Lors de la mise en place du traitement des versements d’espèces
par CPA, un retour sous enveloppe était effectué à l’agence en cas
d’écart de monnaie constaté (pièces dégradées, étrangères …).
Il semble que ce ne soit plus le cas et lorsqu’un client verse par
ce moyen des pièces trop usagées pour être utilisées, il n’y a ni
crédit sur son compte ni retour du versement. Cette gestion est-elle
confirmée ?
Que doit-on faire en cas de réclamation du client ?
Réponse :
En cas d’écart constaté pour ce motif, le renvoi de la BRINK’S
vers l’agence n’est pas systématique. Lorsque les pièces sont trop
usées, elles sont retirées de la circulation et aucune régularisation
n’est effectuée pour un montant inférieur à 5 euros.
Si une réclamation est faite par un client pour un montant
supérieur à 5 euros, il faut consulter la liste des écarts que la
BRINK’S nous envoie par mail, puis effectuer la régularisation
correspondante.
3) LA VALSE DES PORTEFEUILLES
Comme évoqué lors du dernier DP, de nombreux clients, partis en
Banque Privée lors de l’affectation initiale faite souvent sans
concertation, se retrouvent aujourd’hui réaffectés vers leurs anciens
conseillers car leurs besoins ne correspondaient pas à la définition
du profil de la Banque Privée. L’absence de concertation a conduit à
cela… les conseillers en place auraient pu l’éviter !
Et maintenant
ces clients réaffectés nous font part de leur surprise en disant :
« je ne suis plus assez bien pour la Banque Privée ! »
Que pensez-vous de cette façon de procéder qui consiste à ne pas
utiliser les connaissances des conseillers et de la gêne que cela
peut procurer pour trouver une réponse valorisante pour tout le
monde ?
Cela a-t-il été corrigé partout pour cette nouvelle réaffectation
de clients vers la Banque Privée ?
Réponse :
Le constat sur la qualité des portefeuilles est partagé avec les
DA Banque Privée, mise en œuvre en juillet 2017.
En effet un certain
nombre de clients ne répondaient pas ou plus aux critères de la
Banque Privée.
Les remarques émises sont prises en compte pour la future
fiabilisation.
La direction reconnait que la 1ère affectation des portefeuilles
n’a pas été d’une très grande qualité et semble-t-il ne renouvellera
pas cette façon de procéder…
Une actualisation du portefeuille est normale afin de s’adapter
aux clients.
Les conseillers restent les mieux à même de déterminer les profils
des clients à gérer.
Ils ne sont pas bons que pour faire les
objectifs et sont aussi capables de déterminer le potentiel de leurs
clients. La confiance est une marque aussi de reconnaissance !
4) PREDICA, ENCORE UNE AMÉLIORATION !
Pourquoi ne peut-on plus traiter directement un rachat sur un
contrat joint ?
Il faut refaire du papier et… attendre.
Réponse :
Il s’agit d’une évolution suite à E28, pas d’une amélioration.
Prédica ne peut pas donner de visibilité sur une future évolution.
Encore une évolution en marche arrière, les conseillers non avisés
de ce dysfonctionnement et les clients sont à nouveau les victimes
des performances informatiques de Prédica.
5) CLIMATISATION IRREVERSIBLE
La climatisation réversible permet d’assurer aussi bien le
chauffage que la climatisation mais notre système n’offre visiblement
pas suffisamment de souplesse.
La sensation de froid ou de chaleur n’est en effet pas identique
pour tous et si les bureaux sont individuellement équipés d’un
boitier de mesure, celui-ci ne permet aucun réglage permettant de
corriger même légèrement la température. Dans les Locaux de Gestion
de Valeurs ou Enceintes Techniques Sécurisées, la clim se met même
parfois à déverser de l’air frais alors que la température extérieure
est proche de zéro.
C’est peut-être bon pour l’informatique des
automates, mais beaucoup moins pour les salariés qui en assurent les
arrêtés et les chargements.
Une autonomie dans le réglage individuel de la température des
bureaux serait souhaitable afin d’améliorer le confort des personnes
qui les occupent.
Réponse :
Des différences techniques existent entre le siège et le réseau et
ce sujet immobilier du chauffage constitue pour la CR un gros
chantier de l’année 2018.
Un organe de pilotage devrait permettre à terme d’adapter la
température à distance et des tests sont en cours sur 2 agences.
6) QUAND L’ÉCRIT DEVIENT NUMÉRIQUE...
Nos clients reçoivent une OST avec une mention à signer mais la
validation est possible uniquement par internet ou par téléphone pour
le client.
Encore une aberration pour nos clients entre un courrier qui
demande à être signé et une validation uniquement possible à
distance.
La nouvelle procédure du 7 décembre 2017 indique pour les OST :
« Si client non présent mais bordereau de réponse signé : le
conseiller appelle Fil Bourse et indique Appel Fil Bourse le __à__h__
+ signature et nom du conseiller.
Mise en GED manuelle dans courrier
client ». Quelle différence dans la traçabilité entre
l’enregistrement du conseiller dans ATA directement (ancienne
procédure) et un appel sur Fil Bourse par le conseiller ?
Encore une façon de compliquer le fonctionnement alors que nous
pouvions valider directement les OST sur notre poste de travail. Quel
temps perdu en administratif… un appel téléphonique et une
numérisation…
Avant de lancer des nouvelles procédures, une étude des impacts
pour les agences en matière de process doit être réalisée !
Réponse :
Il n’y a pas d’aberration pour le client, soit il répond lui-même
soit il dépose le courrier et le conseiller doit appeler Fil Bourse.
Les ordres de bourse simples et les ordres de bourse OST sont bloqués
car il n’y a pas de distinction pour ATA.
Les conseillers n’ont plus accès aux validations d’OST mais nous
n’avons toujours pas d’explication compréhensible.
En effet le rappel
sur les ordres de bourse en agence diffusé par COMMEO indique que
l’habilitation ATA est fermée depuis le 1er janvier avant de préciser
qu’elle reste ouverte pour des cas d’exception. Il faudrait juste
savoir pourquoi on ne peut pas y accéder.
vendredi 12 janvier 2018
Bonne Année
Au nom de la CGT du Crédit Agricole de l’Anjou et du Maine, nous tenons à vous souhaiter une belle et heureuse année 2018.
L’année 2017 a été difficile pour les salariés du Crédit Agricole de l'Anjou et du Maine à cause de plusieurs restructurations, ainsi que par l'activité soutenue en matière de Crédit (réaménagements, reprise de prêt, ADE) pour laquelle les moyens humains n'étaient pas adaptés.Cela a engendré stress, fatigue, tensions pour les collègues sans véritable reconnaissance.
Malgré le pessimisme récurrent chaque année de la Direction, les résultats financiers de l'entreprise s'annoncent encore bons.
Pour 2018, l'actualité sociale et économique sera une nouvelle fois dense et complexe.
Les entreprises vont pouvoir utiliser librement la libéralisation de notre droit du travail grâce aux ordonnances "Travail" .
La perte progressive de nos acquis (Sécurité sociale, chômage...) ne permettra plus à chacun de se soigner, ou d'avoir le temps de chercher un nouveau travail suite à un licenciement, ou rupture conventionnelle collective.
Concernant la Caisse Régionale, lors du 1er semestre, les négociations principales concerneront la mise en oeuvre de l'évolution des horaires de travail,le forfait jours et la négociation de l’enveloppe annuelle de RCI.
Lors du second semestre, seront abordés notamment l'égalité professionnelle, les relations professionnelles, l'accompagnement RH dans le cadre de la mobilité et des suppressions de postes.
Enfin, le groupe Crédit Agricole Anjou Maine continue son évolution vers le digital, les agences "Full Conseil" les coopérations avec d'autres Caisses Régionales. Nous serons vigilants car l'emploi au Crédit Agricole risque d'être menacé.
Rupture conventionnelle collectives
La Rupture Conventionnelle Collective (RCC) permet à l'entreprise de se passer de Plan de Sauvegarde de L'Emploi, et d'éviter les licenciements collectifs compliqués à gérer et coûteux.
L'entreprise n'a plus à justifier une baisse d'activité, une perte de chiffre d'affaires, la simple volonté de vouloir être plus rentable pour l'entreprise permet de lancer une RCC.
C’est un boulevard pour certaines entreprises qui pourront se « débarrasser » à moindre coût de salarié-e-s ayant de l’ancienneté et donc considéré-e-s comme « trop payé-e-s » et recruter en même temps des précaires, corvéables et jetables, pratique qui va assurément accélérer la perte des compétences, qualifications et savoir-faire.
L'accord d'entreprise doit prévoir - décret du 20 décembre 2017 :
- les modalités et conditions d'information du Comité Social et Economique.
- Le nombre maximal de départs envisagés, de suppressions de poste, la durée de mise en oeuvre de la RCC
- Les conditions pour que les salariés puissent être intégrés dans la RCC
- Les critères de départage entre les potentiels candidats au départ.
- Le calcul des indemnités (avec au minimum une indemnité équivalente aux indemnités légales de licenciement)
La RCC permet le bénéfice des allocations chômage tout comme tout licenciement.
Le salarié doit être volontaire et donner son accord pour intégrer la RCC, le refus d'un salarié ne peut en principe pas donner lieu à son licenciement ou une sanction.
La DIRRECTES ont un délais de 15 jours vérifier la conformité de l'accord , après un délais de 15 jours , sans réponse de la Direcctes l'accord est validé.
Le cas Pimkie :
Pimkie afin d'optimiser sa rentabilité a voulu mettre en place une Rupture conventionnelle Collective, après une médiatisation de l'histoire, Pimkie a décidé de faire marche arrière car aucun syndicat ne souhaitait signer un accord permettant des "licenciements" sans suivi, sans formation, sans indemnisation autre que le minimum légal.
D'autres groupes comme PSA, le Figaro, les Inrocks souhaitent utiliser cette solution de dégraissage des effectifs...
Nous espérons que chaque syndicat fera attention aux situations des salariés afin de ne abuser de cette nouvelle possibilité juridique de licenciement collectif !
L'entreprise n'a plus à justifier une baisse d'activité, une perte de chiffre d'affaires, la simple volonté de vouloir être plus rentable pour l'entreprise permet de lancer une RCC.
C’est un boulevard pour certaines entreprises qui pourront se « débarrasser » à moindre coût de salarié-e-s ayant de l’ancienneté et donc considéré-e-s comme « trop payé-e-s » et recruter en même temps des précaires, corvéables et jetables, pratique qui va assurément accélérer la perte des compétences, qualifications et savoir-faire.
L'accord d'entreprise doit prévoir - décret du 20 décembre 2017 :
- les modalités et conditions d'information du Comité Social et Economique.
- Le nombre maximal de départs envisagés, de suppressions de poste, la durée de mise en oeuvre de la RCC
- Les conditions pour que les salariés puissent être intégrés dans la RCC
- Les critères de départage entre les potentiels candidats au départ.
- Le calcul des indemnités (avec au minimum une indemnité équivalente aux indemnités légales de licenciement)
La RCC permet le bénéfice des allocations chômage tout comme tout licenciement.
Le salarié doit être volontaire et donner son accord pour intégrer la RCC, le refus d'un salarié ne peut en principe pas donner lieu à son licenciement ou une sanction.
La DIRRECTES ont un délais de 15 jours vérifier la conformité de l'accord , après un délais de 15 jours , sans réponse de la Direcctes l'accord est validé.
Le cas Pimkie :
Pimkie afin d'optimiser sa rentabilité a voulu mettre en place une Rupture conventionnelle Collective, après une médiatisation de l'histoire, Pimkie a décidé de faire marche arrière car aucun syndicat ne souhaitait signer un accord permettant des "licenciements" sans suivi, sans formation, sans indemnisation autre que le minimum légal.
D'autres groupes comme PSA, le Figaro, les Inrocks souhaitent utiliser cette solution de dégraissage des effectifs...
Nous espérons que chaque syndicat fera attention aux situations des salariés afin de ne abuser de cette nouvelle possibilité juridique de licenciement collectif !
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