1) LA BANQUE VERTE, LE RETOUR ?
Dans le cadre de la COP21, le Crédit Agricole a décidé d’amplifier
son engagement de « financements verts » et la réalisation de ces
opérations se fera au moyen de crédits et d’obligations.
Un communiqué précise cependant que le Crédit Agricole exclut
désormais du financement des projets polluants « les hydrocarbures
les moins performants sur un plan énergétique et les plus impactants
pour l’environnement » comme par exemple les gaz ou pétroles de
schiste dont l’exploitation occasionne un torchage ou une évaporation
excessifs.
Sans saisir toutes les subtilités techniques, nous
comprenons cependant que certains projets moins polluants, mais
polluants quand même, continueront d’être financés.
Plutôt vert pâle
comme engagement !
Ce qui nous interpelle est que ces « financements verts » vont être
réalisés via des obligations (green bonds), qui finissent
généralement par entrer dans la composition de fonds que nous devons
proposer à nos clients.
Il serait dommageable que ceux-ci aient le
sentiment d’avoir été trompés s’ils devaient s’apercevoir qu’ils ont
financé des projets pas très verts, au travers de leur investissement
dans un fonds qu’ils croyaient être à vocation écologique.
Quelle
assurance avons-nous que cela ne se produira pas ?
Réponse :
À travers différents projets, le Groupe s’est engagé dans la
réduction et la compensation de l’ « empreinte carbone ». CASA est un
des leaders mondiaux des green bonds pour le financement de ces
projets avec impact bénéfique pour les populations.
CASA prévoit 100 milliards d’euros de financements verts dans le
monde d’ici 2020 et le réseau français devrait doubler le niveau de
financement des énergies renouvelables dans le même temps.
La direction ne veut pas qu’un procès d’intention soit fait au
Crédit Agricole pour une éventualité qui ne devrait pas se produire.
Nous avons cependant encore le souvenir des Subprimes ou bien des
fonds ciblant des denrées alimentaires dans lesquels le Crédit
Agricole prétendait ne pas être présent et qui nous ont pourtant
coûté à l’époque et financièrement et en termes d’image. Mieux vaut
prévenir…
2) RETOUR VERSEMENTS CPA NON AJUSTÉS
Lors de la mise en place du traitement des versements d’espèces
par CPA, un retour sous enveloppe était effectué à l’agence en cas
d’écart de monnaie constaté (pièces dégradées, étrangères …).
Il semble que ce ne soit plus le cas et lorsqu’un client verse par
ce moyen des pièces trop usagées pour être utilisées, il n’y a ni
crédit sur son compte ni retour du versement. Cette gestion est-elle
confirmée ?
Que doit-on faire en cas de réclamation du client ?
Réponse :
En cas d’écart constaté pour ce motif, le renvoi de la BRINK’S
vers l’agence n’est pas systématique. Lorsque les pièces sont trop
usées, elles sont retirées de la circulation et aucune régularisation
n’est effectuée pour un montant inférieur à 5 euros.
Si une réclamation est faite par un client pour un montant
supérieur à 5 euros, il faut consulter la liste des écarts que la
BRINK’S nous envoie par mail, puis effectuer la régularisation
correspondante.
3) LA VALSE DES PORTEFEUILLES
Comme évoqué lors du dernier DP, de nombreux clients, partis en
Banque Privée lors de l’affectation initiale faite souvent sans
concertation, se retrouvent aujourd’hui réaffectés vers leurs anciens
conseillers car leurs besoins ne correspondaient pas à la définition
du profil de la Banque Privée. L’absence de concertation a conduit à
cela… les conseillers en place auraient pu l’éviter !
Et maintenant
ces clients réaffectés nous font part de leur surprise en disant :
« je ne suis plus assez bien pour la Banque Privée ! »
Que pensez-vous de cette façon de procéder qui consiste à ne pas
utiliser les connaissances des conseillers et de la gêne que cela
peut procurer pour trouver une réponse valorisante pour tout le
monde ?
Cela a-t-il été corrigé partout pour cette nouvelle réaffectation
de clients vers la Banque Privée ?
Réponse :
Le constat sur la qualité des portefeuilles est partagé avec les
DA Banque Privée, mise en œuvre en juillet 2017.
En effet un certain
nombre de clients ne répondaient pas ou plus aux critères de la
Banque Privée.
Les remarques émises sont prises en compte pour la future
fiabilisation.
La direction reconnait que la 1ère affectation des portefeuilles
n’a pas été d’une très grande qualité et semble-t-il ne renouvellera
pas cette façon de procéder…
Une actualisation du portefeuille est normale afin de s’adapter
aux clients.
Les conseillers restent les mieux à même de déterminer les profils
des clients à gérer.
Ils ne sont pas bons que pour faire les
objectifs et sont aussi capables de déterminer le potentiel de leurs
clients. La confiance est une marque aussi de reconnaissance !
4) PREDICA, ENCORE UNE AMÉLIORATION !
Pourquoi ne peut-on plus traiter directement un rachat sur un
contrat joint ?
Il faut refaire du papier et… attendre.
Réponse :
Il s’agit d’une évolution suite à E28, pas d’une amélioration.
Prédica ne peut pas donner de visibilité sur une future évolution.
Encore une évolution en marche arrière, les conseillers non avisés
de ce dysfonctionnement et les clients sont à nouveau les victimes
des performances informatiques de Prédica.
5) CLIMATISATION IRREVERSIBLE
La climatisation réversible permet d’assurer aussi bien le
chauffage que la climatisation mais notre système n’offre visiblement
pas suffisamment de souplesse.
La sensation de froid ou de chaleur n’est en effet pas identique
pour tous et si les bureaux sont individuellement équipés d’un
boitier de mesure, celui-ci ne permet aucun réglage permettant de
corriger même légèrement la température. Dans les Locaux de Gestion
de Valeurs ou Enceintes Techniques Sécurisées, la clim se met même
parfois à déverser de l’air frais alors que la température extérieure
est proche de zéro.
C’est peut-être bon pour l’informatique des
automates, mais beaucoup moins pour les salariés qui en assurent les
arrêtés et les chargements.
Une autonomie dans le réglage individuel de la température des
bureaux serait souhaitable afin d’améliorer le confort des personnes
qui les occupent.
Réponse :
Des différences techniques existent entre le siège et le réseau et
ce sujet immobilier du chauffage constitue pour la CR un gros
chantier de l’année 2018.
Un organe de pilotage devrait permettre à terme d’adapter la
température à distance et des tests sont en cours sur 2 agences.
6) QUAND L’ÉCRIT DEVIENT NUMÉRIQUE...
Nos clients reçoivent une OST avec une mention à signer mais la
validation est possible uniquement par internet ou par téléphone pour
le client.
Encore une aberration pour nos clients entre un courrier qui
demande à être signé et une validation uniquement possible à
distance.
La nouvelle procédure du 7 décembre 2017 indique pour les OST :
« Si client non présent mais bordereau de réponse signé : le
conseiller appelle Fil Bourse et indique Appel Fil Bourse le __à__h__
+ signature et nom du conseiller.
Mise en GED manuelle dans courrier
client ». Quelle différence dans la traçabilité entre
l’enregistrement du conseiller dans ATA directement (ancienne
procédure) et un appel sur Fil Bourse par le conseiller ?
Encore une façon de compliquer le fonctionnement alors que nous
pouvions valider directement les OST sur notre poste de travail. Quel
temps perdu en administratif… un appel téléphonique et une
numérisation…
Avant de lancer des nouvelles procédures, une étude des impacts
pour les agences en matière de process doit être réalisée !
Réponse :
Il n’y a pas d’aberration pour le client, soit il répond lui-même
soit il dépose le courrier et le conseiller doit appeler Fil Bourse.
Les ordres de bourse simples et les ordres de bourse OST sont bloqués
car il n’y a pas de distinction pour ATA.
Les conseillers n’ont plus accès aux validations d’OST mais nous
n’avons toujours pas d’explication compréhensible.
En effet le rappel
sur les ordres de bourse en agence diffusé par COMMEO indique que
l’habilitation ATA est fermée depuis le 1er janvier avant de préciser
qu’elle reste ouverte pour des cas d’exception. Il faudrait juste
savoir pourquoi on ne peut pas y accéder.