Alors que les ordonnances Macron tentent de vider les instances représentatives des personnels (IRP) de leur substance, les salariés de la Tour Eiffel ont obtenu satisfaction sur la quasi-totalités de leurs revendications.
Un climat social dégradé depuis plus d’un an, cumulé aux intentions de la direction d’instaurer un CSE « à la lettre », ont déclenché le mécontentement des salariés de la Tour. Sous la menace d’une grève, la direction a cédé sur la quasi-totalité des revendications CGT.
Un accord a été signé garantissant :
le maintien à 32 représentants du personnel, ce qui équivaut au nombre d’IRP d’une entreprise de 1 000 à 5 000 salariés, depuis les ordonnances — pour rappel, l’effectif de la Tour est de 315 ;
un nombre d’heures de délégation identique ;
l’annualisation et la mutualisation des heures de délégation des titulaires et des suppléants ;
le maintien de la prise en charge par l’employeurs des expertises demandées par les IRP ;
le report des élections à décembre 2018, malgré une tentative de la direction de les imposer en juin, période où les effectifs titulaires sont plus fluctuants.
un nombre d’heures de délégation identique ;
l’annualisation et la mutualisation des heures de délégation des titulaires et des suppléants ;
le maintien de la prise en charge par l’employeurs des expertises demandées par les IRP ;
le report des élections à décembre 2018, malgré une tentative de la direction de les imposer en juin, période où les effectifs titulaires sont plus fluctuants.
Une belle victoire qui donne confiance en l’action collective et syndicale, à partager et faire connaitre auprès de nos bases, de nos syndiqués et au-delà ! Seul le rapport de force des salariés a une fois encore, permis d’inverser la volonté du gouvernement et du patronat. Rappelons que plus de 130 salariés de la Tour Eiffel sont syndiqués à la CGT